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Tentative
de Meurtre à Detroit |
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Brève
Présentation: Après cela, Maharaji se rendit à l'ashram local. Il était manifestement furieux, comme l'ont constaté les personnes présentes. On dit que Raja Ji, le frère de Maharaji (personnellement responsable des forces de sécurité de M., le WPC), a alors commencé à inciter les assistants de M. (ses 'mahatmas'), et des éléments de la sécurité, à se venger. Quelques jours plus tard, un instructeur proche de M. (Fakiranand) et un complice de la secte (Richard Fletcher) arrivèrent à l'ashram de Detroit. Ils appelèrent Halley au téléphone et lui proposèrent de le rencontrer, prétendant qu'ils étaient des apostats mécontents, et qu'ils allaient lui révéler les techniques de méditation de ce gourou factice qui arnaquait les gens. Halley fit entrer les représentants de la secte dans sa pièce; ils lui dirent de fermer les yeux afin de recevoir la technique de la lumière, et Fakiranand commença à asséner une volée de coups sur le crâne de Halley avec une matraque métallique qu'il avait cachée. Avant d'être inconscient, Halley poussa des hurlements qui mirent les assaillants en fuite. Halley fut aussitôt transporté dans un hôpital voisin. Il eut la chance de survivre - après plusieurs interventions, et la mise en place d'une plaque métallique qu'il porte encore dans son crâne. Il en est resté défiguré à vie, suite aux graves blessures résultant de cette tentative de meurtre concertée. Presque aussitôt, après avoir appris à Denver l'échec de cette tentative de meurtre, Maharaji ordonna personnellement à Michael Donner, dirigeant officiel de la secte, d'aider et d’encourager les fugitifs, et à "faire quitter le pays à Fakiranand" - afin d'éviter leur capture imminente et leur arrestation par les autorités US. Donner se rendit alors à Detroit pour exécuter les instructions de M. Après avoir récupéré les assassins dans une cachette de la secte, il reçut d'autres instructions d'en haut. Il emmena Fakiranand et un autre mahatma (instructeur) à Chicago, d'où ils échappèrent à la justice en prenant la fuite sur un vol commercial à destination de l'Inde via Londres. Des années plus tard, en Inde, Fakiranand dénonça Maharaji, prétendant qu'on lui avait donné des 'ordres' (à lui, Fakiranand) et qu'on l'avait 'obligé' à tuer Halley.
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Le 9/3/2001 Michael Donner a écrit sur le Forum: "J'ai lu ce qui est écrit sur votre site à propos de cette histoire. M. m'avait demandé (sur la suggestion de Bob Mishler) de prendre un avion pour Detroit, et de 'faire quitter le pays à Fakiranand'. Bob s'était arrangé pour que je puisse voir M. avant de partir, pour lui 'faire pranam'. C'est à ce moment que M. m'a dit la phrase qui précède, et qu'il a exprimé son déplaisir à propos de ce qu'avaient fait les mahatmas. Autant que je me souvienne, il y avait probablement 4 mahatmas impliqués dans la planification et les discussions de la revanche sur Pat H. après l'entartage. Rajeshwar en faisait partie, je ne me souviens pas des autres. Dans la culture Indienne, il était complètement 'normal' d'attaquer physiquement une personne qui avait oser toucher le gourou. La revanche est une affaire d'honneur chez les mahatmas et pour des premies sous leur influence, tel Fletcher. M. semblait donc très fâché d'un côté, et très compréhensif d'un autre côté, connaissant leur culture. Il me semble qu'il y avait deux mahatmas que j'ai emmené en voiture de Detroit à Chicago, afin de les mettre dans un avion à destination de l'Inde. Chicago-Londres-Inde. (Et non le Canada comme il a été dit ailleurs d'une manière inexacte). Il est évident qu'à l'époque, obéir aux instructions était la seule issue raisonnable (à ce moment) que j'avais à l'esprit après cet incident."
Le 20/3/2001 sur le Forum. Autres souvenirs de M. Donner (qui répond à la question qui suit): Question: Il semble par ailleurs que M ait fait semblant de désavouer toute tentative de revanche ou d'assassinat, mais qu'il l'ait encouragée en exprimant sa colère (après l'entartage à l'hôtel de ville de Detroit), par ses apartés aux mahatmas et aux fanatiques de la DLM, et par le fait qu'il n'a fait absolument aucun effort pour éviter la 'frappe', étant donné qu'il est invraisemblable qu'il n'ait pas été au courant de l'imminence d'une revanche possible (que savait-il, quand, qu'a-t-il fait, etc ?). Puis, après l'échec de la tentative de meurtre, tu as rapporté récemment que M. t'a ordonné d'aller récupérer Fakiranand à Detroit, et de le 'faire sortir du pays' - commettant ainsi un crime fédéral et impliquant d'autres personnes dans une entreprise de gangstérisme - à la manière d'un Parrain de la Maffia. Que sais-tu de l'implication de Fakiranand et de Fletcher, je veux dire comment ont-ils organisé ça, qui a payé leurs billets d'avion pour Detroit (et qui a payé les billets d'avion qui leur ont permis de partir), où étaient-ils (et où était M) lorsque M t'a demandé d'aller à Detroit (était-ce le même jour que l'entartage, ou le lendemain, etc) ? Etant donné qu'il y a clairement prescription, et que 10.000 dollars d'indemnité ont ensuite été donnés à Pat, pourrais-tu s'il te plaît dire maintenant TOUT ce que tu sais et dont tu peux te souvenir à propos des faits, des détails et des personnes impliquées dans 1/ la tentative de meurtre et 2/ la fuite des coupables, ce que tu as entendu ou appris, ce qu'on t'a dit, ce dont tu as été témoin, ce que tu as fait, ce qui s'est passé, la logistique des faits: dans leur ordre chronologique - à Denver, puis à Detroit, puis à Chicago, et les conséquences organisationnelles (la désinformation par la DLM, les arrangements financiers) de cette affaire ? Y a-t-il d'autres participants, d'autres témoins dont tu connaisses l'existence, à part Fakiranand et Fletcher, quelle était l'autre personne dans la voiture de Chicago, + tu as mentionné que Rajeshwar et d'autres mahatmas étaient impliqués ? (je croyais qu'il avait été juge auparavant ?) etc ... Lors du dernier appel entre Denver et l'ashram de Detroit, lorsque Fakiranand était présent, quelqu'un a mentionné que tu faisais des aller-retour pour relayer des informations à Fakiranand et à une autre personne assise à l'avant de la voiture, et que l'un des derniers appels téléphoniques (voire le dernier), avant de partir en voiture pour Chicago, était une conversation avec Maharaji (selon Richard Royal, le secrétaire de l'ashram, tel qu'il l'a rapporté ce jour à d'autres premies). Que s'est-il VRAIMENT passé ? Je me suis posé des questions sur cette affaire depuis 28 ans (tout comme d'autres personnes) ... Une réponse détaillée de ta part aideraient à clarifier cette grave affaire M-Fakiranand-Halley, dans le cadre des autres informations déjà disponibles sur le site EPO. Par ailleurs, croyant à cette époque que M. était le Seigneur de l'Univers, n'as-tu pas remis en question son agya de commettre un crime, ni ton engagement, toi et d'autres, dans une entreprise criminelle - en plus de la tentative de meurtre, et est-ce que tu n'as pas eu des doutes ou des remises en question ? Pourquoi n'as-tu pas simplement refusé les ordres du Parrain et immédiatement contacté la police ? Avais-tu des craintes, ou avais-tu subi un lavage de cerveau qui te permet de justifier un tel travail pour le Saigneur ? Franchement, avec du recul, il semble qu'il avait délibérément choisi des proches assistants prêts à faire n'importe quoi pour lui, sans poser de questions, et sans remords ni pensées critiques ... Certains premies qui ont été innocemment et involontairement impliqués comme 'pions' dans des services en relation avec cette affaire, ont exprimé comment ils ont littéralement Agonisé pendant des années parce qu'ils ont été 'utilisés' par les fanatiques de la DLM et/ou des ashrams pour assister les coupables, en quelque sorte, et qu'ils n'ont réalisé que plus tard les ramifications de ce qui s'est passé; les premies responsables leur ont menti. Certains des fanatiques de la DLM et de l'ashram de Detroit ont manifestement su ce qui se passait et ne l'ont pas dit, pendant que ces 'pions' avaient des ordres pour organiser des choses, aller chercher de l'essence, de la nourriture, faire des réservations, surveiller le téléphone des indiscrets, écarter Fakiranand des premies curieux, etc. +++++ Réponse
de M. Donner: Où se cachaient-ils avant d'arriver à l'ashram et de partir pour l'aéroport de Chicago ? Je ne m'en souviens pas, sauf que ça avait été organisé dans le but de garder Fakiranand et les autres dont je ne me souviens plus sous contrôle jusqu'à mon arrivée. Probablement un truc du WPC ... Avaient-ils un ashram à Detroit ? [oui] Non, l'ashram de Chicago n'était pas impliqué. Richard Fletcher ... je n'ai aucun souvenir de lui après cette date, bien que lui et son frère (jumeau) étaient considérés comme des 'bongos' à Denver. Conspiration criminelle ? Rétrospectivement oui, dans un sens ... bien qu'aucune poursuites n'aient été engagées avant qu'ils ne s'enfuient, qu'ils ne soient mis dans l'avion. Oui pour toute l'histoire qui précède". "... Le WPC était clairement impliqué depuis Denver. Aussi sous l'angle de Raja Ji: oui, le WPC de Denver a contrôlé le WPC des USA pendant quelques années, jusqu'à ce que M en prenne progressivement le contrôle ... il n'a pas voulu le faire trop vite, parce que Raja Ji en était le chef, que c'était la base de son pouvoir, que c'était en plein milieu de la crise avec le reste de la famille, et que M. ne voulait pas s'aliéner Raja Ji ... et il fait toujours tout ce qu'il peut à cet effet, bien que Raja coûte une fortune à M. (je veux dire aux premies). Les WPC faisaient souvent des choses que M. apprenait plus tard, et il en était habituellement mécontent. Tout foirait avec Raja Ji." "PS sur Raja Ji: je pense que Raja Ji se tire assez bien d'affaire. Je crois savoir qu'il est en Grande Bretagne pour les affaires de M., en tournée pour soutenir son message. Il sait tout à propos de M., et plus ... comment peut-il continuer à le soutenir ... pourquoi le fait-il ? Posez lui des questions sur son rôle dans l'affaire Detroit, Halley, Fakiranand ... c'est lui qui a arrangé la sauce. Comment Raja Ji et M ont partagé des femmes ... Raja Ji trempe là dedans sans que ça lui coûte ... en tout cas c'est la difficulté que M. a toujours dû affronter avec Raja Ji. Dans le but de garder près de lui son ennemi potentiel."
Le 10/12/2001 sur le Forum: Souvenirs de "Swami Suchabanana". Ce dont je me souviens: j'étais à l'ashram le jour où Donner est arrivé à Detroit. La plupart d'entre nous ne savaient rien de la tentative de meurtre, mais nous avions appris que Fakiranand était en ville. Il m'avait semblé curieux que Fakiranand ne soit pas venu à l'ashram ce jour là, car c'était la procédure habituelle. En début de soirée, j'étais dans la salle de 'satsang' pleine à craquer, adoration du gourou et saint discours sur la vérité. Il faisait très chaud et humide à l'intérieur. Tout à coup, par la fenêtre, j'ai vu la voiture de l'ashram arriver, avec Fakiranand à l'intérieur, un autre passager, et Donner au volant. J'ai décidé de sortir de la salle de satsang pour prendre l'air, et aller voir dehors ce qui se passait. Dès que je suis arrivé dans l'entrée de l'ashram, Richard Royal, le responsable de l'ashram, s'est approché de moi. Il m'a pris à part, et m'a dit qu'il y avait un service urgent et important qui m'attendait. Il y avait un téléphone dans l'entrée. Royal m'a dit qu'il voulait que je garde le téléphone - sans jamais décrocher le combiné, et que, quoi qu'il arrive, je ne laisse personne s'approcher du téléphone, que personne n'essaie de l'utiliser, ni d'écouter de manière indiscrète. Royal a répété je ne sais combien de fois qu'il était très Très important que Personne ne dérange ni écoute les appels téléphoniques qui se passaient à partir de l'étage supérieur. J'ai demandé à Royal de quoi il s'agissait. Il m'a d'abord dit que ça concernait une affaire importante avec le QG de la DLM à Denver. Pendant les 20 minutes qui ont suivi, j'ai vu Donner faire des allers et retours entre la voiture qui était dehors et l'étage de l'ashram, relayant des communications. Puis, à ma surprise, Royal est silencieusement descendu pour vérifier et confirmer que je gardais toujours le téléphone, et que je n'avais pas écouté. Il m'a demandé de continuer à garder le téléphone, parce que le plus important de tous les appels était en cours. Donner est finalement descendu, et il est sorti vers la voiture et ses occupants qui attendaient. Royal est redescendu, et je lui ai demandé qui avait été au téléphone. Etait-ce Mishler ? Il m'a dit que non. Puis il a indiqué que l'appel avait concerné le plus haut échelon de la secte - le Boss en personne. Puis Royal m'a demandé de sortir dehors, de rester comme garde à côté de Fakiranand, et d'empêcher les premies (disciples, étudiants) de s'approcher du mahatma (instructeur), pour qu'ils ne puissent pas lui parler (ce qui m'a semblé un peu étrange). Lorsque Fakiranand m'a vu, il a été étonné, et il s'est exclamé, "Tu es ici ?!" Il était surpris de me voir, puisque la dernière fois que nous nous étions vus, c'était lors d'un événement avec M. à Los Angeles. J'étais également surpris, parce que Fakiranand ne portait pas sa robe safran habituelle, mais des vêtements civils américains et une casquette de laine (par une chaude soirée d'été). Il était pratiquement méconnaissable sous ce déguisement. Quelqu'un a ouvert le coffre, en a sorti quelque chose, et mis un bagage à la place. Après quelques autres mouvements, Donner et Fakiranand sont montés dans la voiture avec l'autre passager, et Donner est parti à toute allure. Je n'ai jamais revu Fakiranand. Quelques semaines plus tard, j'ai appris par un magazine la tentative de meurtre commise par Fakiranand sur le reporter Patrick Halley. Je n'avais pas fait la relation entre ces événements jusqu'à cette année (2001), grâce aux détails et articles mis sur ex-premie.org. Pendant la préparation du festival de Millénium à Houston en Octobre 1973, entre autre rumeurs, les responsables de la secte ont essayé de décrire Fakiranand comme un fanatique à la tête d'une opération criminelle. Lorsqu'à la suite de tout ceci, reporter a posé une question à Maharaji lui-même sur cette affaire, il a écarté la question sans y répondre. D'après ce que je sais, il n'a jamais été interrogé par la police ou le FBI à propos de son implication éventuelle dans cette conspiration criminelle pour tuer Halley, ni sur son implication criminelle directe et le gangstérisme fédéral constitué par son ordre d'aider et être complice d'une opération criminelle. Lorsque j'en ai appris davantage sur cet incident en lisant les articles et les récits des autres personnes sur ex-premie.org, ma mémoire a travaillé, et j'ai commencé à réfléchir sur ce que j'avais observé bien des années auparavant. Ca m'a rempli de colère et de profonds remords, que moi (et d'autres personnes innocentes) ayons été accidentellement utilisés comme des pions pour expédier une conspiration criminelle impliquant des fugitifs de la secte échappant à la justice - sous les ordres personnels de Prempal Singh Rawat. (Sur la foi de ces soucis persistants, légitimes et extrêmement sérieux, j'ai demandé à Mike Donner de nous faire part de ses souvenirs de ces événements, et j'ai aussi demandé à Pat Halley de répondre à quelques questions, ce qu'il a fait dans la lettre ci-jointe (troisième lettre de Pat Halley) qui m'a été transmise. Un certain nombre d'articles et de lettres sont maintenant de façon permanente sur le site ex-premie.org, afin que chacun puisse être au courant et s'informer, dans le cadre des témoignages sur la nature manifestement criminelle de certaines des activités de la secte de Maharaji.) En conclusion, je vous soumets ci-après la dernière lettre de la série que nous avons reçues cette année de Patrick Halley. Ma conscience est propre.
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Fakiranand
en tournée en Suisse après l'incident de
Detroit Comme je l'ai écrit il y a un moment, on a généralement cru aux USA et au Canada que Fakiranand a été mis hors circuit immédiatement après l'affaire Pat Halley. En réalité, il a été envoyé en Suisse par avion, d'où il a effectué des tournées, comme mahatma à part entière, pendant les nombreux mois qui ont précédé Millénium, répandant son espèce de dévotion obsessionnelle terrifiante pour M. Personne ne savait là-bas ce qu'il avait fait avec le marteau - j'ai passé de nombreuses semaines à ses côtés comme chauffeur, le conduisant et veillant sur lui, sans avoir jamais eu la moindre indication de sa dangerosité. Voilà encore une indication claire de la manière dont M. ne s'est jamais vraiment soucié de ses premies, son seul souci étant l'accomplissement de sa mission pour se servir lui-même à tout prix. ++++++++ Message
de Nick, le 02/02/2002 à 05:00:21 (EST) sur le
forum Pratiquement toutes les semaines, j'allais à Bâle pour participer aux activités de propagation de l'ashram de cette ville. La seule personne qui vivait là bas et dont je me souvienne du nom, c'est Matthias, qui est devenu par la suite un instructeur notoire. Mais c'est une autre histoire. Ces faits remontant à pratiquement 30 ans, je ne suis pas certain de ma mémoire qui s'estompe. J'ai vu Fakiranand pour la première fois lors d'un programme public à Bâle, début octobre 1973. Je m'en souviens bien, parce que c'est à cette occasion que j'ai vu ma femme pour la première fois, elle y était présente en tant qu'aspirante. Je peux encore visualiser certains moments du programme (tout comme les premières impressions de ma femme !). Son chauffeur et traducteur à ce moment était un australien qui s'appelait aussi Nick. Il avait aussi un 'valet' très très étrange, un écossais du nom de Dougie je crois, qui avait propagé très tôt en Islande. Etant un des rares premies possédant une voiture à peu près correcte, je me suis bientôt retrouvé embauché comme chauffeur, et je l'ai conduit à quantité de programmes. J'ai essayé de retrouver des preuves écrites de cela. Je possède toujours un tract qui annonce 2 programmes, les 18 et 19 octobre à Delemont, petite ville de Suisse francophone. Il y est écrit qu'un Mahatma y parlera - mais le tract n'indique ni l'année ni Fakiranand - mais je sais que j'y étais ! J'ai également accompagné Fakiranand à d'autres programmes, à Zurich, Berne et Biel - peut-être encore dans d'autres villes, mais je préfère en rester aux faits dont je suis certain. Tout ceci se passait bien avant le programme de Millénium du 8-10 novembre 1973 à Houston. Je me souviens que j'ai demandé à Fakiranand pourquoi il n'allait pas à Houston, il m'a simplement répondu que Maharaji avait d'autres plans pour lui. Il ne voulait pas en parler. Je me souviens vaguement qu'à la même époque il a passé quelques jours en Autriche ou en Allemagne. Je lui avais demandé de venir en France pour faire un programme dans ma ville. Il était enthousiaste, mais on m'a dit ensuite qu'il n'avait pas les visas nécessaires - je doute donc qu'il y soit allé à cette époque. J'ai regardé dans de vieux exemplaires de 'Lumière Divine' (l'équivalent français de Divine Times), et je n'y ai trouvé aucune référence à lui, mais ceux que je possède datent de début 74. Ses tournées étaient remplies d'incidents, reflets de son fanatisme insensé. Mais j'étais jeune et naïf, et comme j'étais très très flexible, je me suis bien entendu avec lui et j'ai passé de bons moments. Ce n'est qu'avec le recul que je réalise maintenant à quel point c'est scandaleux que M. l'ait envoyé en Europe à ce moment. D'après ce dont je me souviens, Fakiranand est retourné en Inde juste avant Millénium, et il n'est pas revenu. C'est à la suite de ça que des petits bouts d'information ont commencé à filtrer sur ce qu'il avait fait à Pat Halley. Les 'lumières' suisses de cette époque étaient Willow Baker, Gabi le photographe, et Daniel Staeli. Willow est toujours très impliquée dans la secte, et je n'ai aucune idée de ce que font les deux autres. A part cela, je me souviens de visages, mais pas de noms.
M a-t-il demandé à Fakiranand d'attaquer ? Message
de Michael Donner, le 19/03/2002 à 12:08:52 (EST) sur
le forum Je ne crois pas que M. lui ait demandé d'attaquer Pat Halley. Je ne crois pas non plus que M. ait été content de cette attaque. Je sais qu'il était furieux de cette attaque, et que ce n'était pas une colère factice ... à mon avis. Fakiranand a été envoyé en Inde, pas en Europe. Je ne me souviens pas que Fakiranand ait quitté l'Inde après cela. Mais je n'en suis pas absolument sûr. Mais il est allé de Detroit à Chicago en voiture ... j'étais dans la voiture ... et il a eu un billet pour l'Inde via Londres. Ca n'a pas du être bien difficile pour les mahatmas de planifier cette attaque (Rajeshwar faisait partie de la réunion avec les autres mahatmas pour préparer l'attaque ... je l'ai appris par la suite) et d'agir seuls ... ne serait-ce que pour prouver au 'seigneur' qu'ils étaient loyaux et qu'ils avaient des couilles. L'acte de Halley était un pêché capital dans le contexte de leur théologie de l'époque.
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Première Lettre de Patrick Halley Lundi
4 Décembre 2000 à 17:39:04 (GMT) sur le
forum Il y a une quinzaine de jours, l'article de Penthouse sur Pat Halley qui a entarté Maharaji a été reproduit ici. Il y avait toute sorte de spéculation sur ce qu'il était advenu de Pat Halley. J'ai découvert qu'il y avait un Patrick Halley dans l'annuaire de Detroit, j'ai donc écrit une courte lettre à cette personne. Et bien sûr, c'était LE Patrick Halley, et il m'a répondu par une belle lettre. Il m'a autorisé à reproduire ici cette lettre, alors la voilà: * Je suis très heureux de recevoir des nouvelles d'un premie ou d'un ex-premie de Guru Maharaj Ji. Je me joindrais bien à cette discussion sur Internet, mais je ne suis pas branché ... ah, être rejeté d'abord par Dieu, puis par son reflet électronique. Ma compagne est branchée et elle fait des recherches, moi je passe tellement de temps à étudier, à lire et à écrire qu'il me reste peu de temps pour les forums de discussion; de toutes façons je préfère les lettres, elles ont une consistance matérielle et sympathique. Vous, ou toute personne concernée, êtes les bienvenus pour m'écrire, m'appeler, ou autre. Je ne fais pas partie d'un syndicat de journalistes, je suis une sorte d'écrivain fantôme travaillant pour un professeur d'économie qui a trois colonnes dans un journal d'annonces légales couvrant trois états voisins, et je suis aussi chauffeur de taxi à Detroit. Si l'un de vous pouvait m'envoyer une copie de cet article de Penthouse, je vous en serais très reconnaissant. J'ai 'prêté' le mien il y a déjà longtemps, et les temps étant ce qu'ils sont, je ne l'ai jamais revu. Il faut noter que je n'ai jamais haï Guru Maharaji, pas plus que je n'ai haï ce que j'appelle le 'mouvement de conscience alternatif'. Je suis bouddhiste, non officiellement, et je l'étais à l'époque de la tarte à la crème. J'ai été officiellement un élève bouddhiste, mais j'ai eu des problèmes avec les gens de Nichiren Shoshu, parce je ne voulais pas me conformer à toutes leurs manières. Qui sont-ils - eux ou qui que ce soit d'autre - pour se mettre entre moi et 'Dieu' ? J'étais bien sûr le premier à m'ériger contre les SECTES, bien avant que cette notion soit claire. J'ai enseigné la méditation à une université libre de Detroit, où nous étudiions les religions comparées. J'ai toujours été impressionné par Krishnamurti, qui, comme Maharaji, a été un gourou adolescent exploité par un mouvement sectaire. Mais il s'est révolté, et l'a laissé tomber ... bien avant que la Divine Light Mission n'apparaisse aux States. J'ai lu beaucoup de ses livres, il m'arrive encore d'en lire; il est l'avocat de la prise de responsabilité par chacun de sa propre conscience; il a toujours raillé les autorités religieuses, académiques et pratiquement toutes les autres. C'est dans ce contexte que je m'en étais pris à Guru Maharaji. J'avais assisté à quelques réunions de la Lumière Divine en tant que journaliste, et j'avais clairement vu qu'il s'agissait de quelque chose de plus qu'un Amway pour l'esprit. Mais je dis aussi que la Divine Light Mission propose une méthode de méditation viable. J'ai pu le noter par l'état d'euphorie ... les vibrations que j'ai pu ressentir au contact des disciples. J'ai pratiqué plusieurs méthodes de méditation, alors je sais à quel point c'est une mauvaise chose de les utiliser pour manipuler les gens. Ce que j'ai aussi pu comprendre lorsque je me suis mis au bouddhisme Zen, c'est que la Lumière Divine n'avait pas une bonne stratégie de sortie. En d'autres termes, il est nécessaire d'avoir une manière ou une compréhension qui vous permette d'intégrer votre expérience spirituelle à la vie quotidienne. Voilà un exemple: j'étais dans le centre-ville de Vancouver (Canada), avec un étudiant de Scientologie. Il m'a dit, pour vanter les bénéfices de la Scientologie, que lorsqu'il aurait maîtrisé cette discipline, il pourrait arrêter le trafic des voitures dans la rue, afin de pouvoir traverser tranquillement. Je lui ai répondu que, en tant qu'élève du Zen, j'attendrais que le trafic s'arrête avant de traverser comme tout un chacun. Ca se passait en 1970, j'avais 20 ans, et je faisais le tour des Etats-Unis en stop. John Travolta est Scientologue, ces gens sont aussi illusionnés et exploités ... mais je pense pourtant qu'ils devraient avoir des leçons ou des méthodes viables intéressantes s'ils étaient une vraie religion. La seule raison pour laquelle j'ai entarté Guru Maharaji, plutôt qu'un autre leader religieux, c'est pour des questions d'opportunité. Il se trouvait qu'il venait à Detroit pour se faire remettre les 'Clefs de la Ville', alors que j'étais impliqué à cette époque dans la presse Underground. Si vous combinez mon activisme politique avec ma culture 'mystique' (ainsi que le fait que j'avais fait du théâtre et de l'expression artistique), vous pouvez constater que ce pauvre gamin de 16 ans était au mauvais endroit au mauvais moment. Quelques années plus tard, lorsque j'ai été interviewé par le Free Press de Detroit pour un article sur cette affaire, on m'a demandé s'il y avait une autre personnalité que j'aimerais entarter; j'ai mentionné le Pape. (J'ai été très contesté par des proches à la suite de ça). Je ne me prenais pas pour quelqu'un de particulier, voyez vous, je voulais et je croyais que n'importe qui devait pouvoir jeter des tartes à la crème à la figure de tout imposteur. Avec du recul, je pense avoir initié un mouvement. Il y a quelques mois, quelqu'un a même entarté Cretian, le premier ministre du Canada. George Bush père, un nombre incalculable de maires, de doyens d'universités, et toute sorte de politiciens ont été entartés dans le monde entier. C'était tout ce que je voulais - que chacun se lâche et devienne un peu fou, ou plutôt réel, et c'est ce qui s'est passé. A ce propos, un journaliste du 'Free Press' de Detroit qui m'avait cité de manière erronée après cet 'événement', avait obtenu un contrat pour faire la couverture du magazine Rolling Stone sur moi. Comme dans la chanson, j'étais 'sur la couverture de Rolling Stone'. De la gloire, encore plus de gloire, et sans doute la fortune, sous la forme d'un contrat pour un livre, une tournée et toute sorte de pièges qui m'attendaient. Mais, à la consternation de beaucoup de mes amis, et surtout de mes parents, j'y ai renoncé. Ca n'était pas en devenant moi-même une idole que ça allait marcher. Ce faisant, j'aurais trahi tout ce que j'étais et tout ce que je disais. Je pensais plutôt que je faisais de la poésie, et que j'étais le poème. Je n'étais pas un film produit à Hollywood, ni même l'histoire de ce film. Des années plus tard, au volant d'un taxi dans des rues désertes à 3 ou 4 heures du matin, vêtu de jeans délavés et sans un sou en poche, je suis sûr d'avoir eu raison. En réalité je n'avais pas le choix. Ce n'est pas moi qui ai lancé la tarte ... ce n'est pas moi qui me suis retrouvé à déterrer le concept de secte. C'était la fatalité, c'était le vent, c'était les Marx Brothers, c'était l'infini, c'était la disponibilité des mauvais ingrédients qui ont rendu un tel incident inévitable ... les lois du hasard, le chaos ... c'était moi, c'était nous tous. Transmets donc mon bonjour aux exes et aux premies présents, dis leur que j'ai dit que Dieu aime ceux qui le (la) font rire, qu'il veut que nous rions. J'aimerais beaucoup que le gourou m'écrive ou me téléphone. Il peut venir me voir jouer au hockey avec les gars de Detroit downriver, et boire quelques bières avec nous. Dis lui que je n'ai pas peur de lui, que je sais que ce sont ses organisateurs qui avaient donné l'ordre de me tuer (c'est ce que m'a dit Jupteswar Mishra, un de ceux qui m'ont tapé sur la tête avec un pied de biche). Dites au gourou de lire les histoires de Conan le Barbare, où les prêtres et les magiciens se font régulièrement hacher par les sauvages du pays du nord. Tu peux d'ailleurs faire lire cette lettre à toutes les personnes que tu souhaites, sur le Net ou autrement, et fais moi s'il te plaît parvenir une copie de l'article de Penthouse si tu peux. N'importe qui peut aussi m'écrire, j'aime ça. Je publie des articles et j'écris beaucoup, et j'ai toujours beaucoup aimé les faits. J'aime beaucoup de traditions. Et n'oublies pas de garder amour et liberté à l'esprit. Patrick
Halley
Deuxième Lettre de Patrick Halley Le
lundi 18 décembre 2000 à 20:06:48 (GMT) sur le
forum. Que diriez-vous d'un petit soulagement cosmique ? Après avoir lu les dernières révélations de Michael Dettmers, il me semble que j'en ai besoin. Voilà donc la dernière lettre de Patrick Halley, assez amusante. (Une partie de cette lettre, en réalité, bien que drôle, est assez perturbante). (Patrick nous avait écrit il y a une quinzaine de jours, au sujet de la tarte à la crème qu'il avait jetée au visage de Guru Maharaj Ji en 1973. Il avait demandé qu'on lui fasse parvenir cet article de Penthouse où il est question de lui et du gourou. On lui a envoyé l'article, et il nous envoie maintenant une seconde lettre). * Le 12 décembre 2000 Quel régal de lire l'interview de Penthouse après tant d'années, j'avais oublié tellement de détails. Sans parler des réactions sur le Web ... je dois reconnaître que je suis un peu étonné quand je vois un ex-premie qui parle toujours de Mr. Rawat comme de 'Notre Seigneur'. Bon, je vais essayer de répondre à quelques questions qui ont été soulevées. Les dommages et intérêts que j'ai reçus ne sont pas de 100.000 dollars, mais le dixième de cette somme; si j'avais été plus fier, une telle somme n'aurait pas suffi à payer les opérations de chirurgie esthétique nécessaires pour me refaire le visage. Avant que Fakiranand et Fletcher ne m'attaquent, j'avais toute l'opinion publique contre moi. Mes propos ont été terriblement déformés par les deux journaux de Detroit, pour me ridiculiser. J'avais écrit le commentaire 'Ceci ne devrait pas être considéré comme une manifestation contre ce Gourou, que je considère comme un imposteur, mais aussi comme une manifestation contre 2.500 ans d'autorité religieuse illégitime'. Le 'Free Press' de Detroit a transformé ça en 'Je hais l'autorité. Dieu est une autorité, donc je hais Dieu !'. Le Detroit News ne m'a pas très bien cité, mais au moins ils ne m'ont pas fait passer pour un idiot illuminé. Mon propre père a pensé que j'étais un nul et un couard, pour avoir choisi un dignitaire religieux efféminé comme cible d'une attaque à la tarte. J'ai été attaqué dans les éditoriaux des deux journaux, et par le 'Free Press' qui a déformé mes propos dans son éditorial, ils m'ont qualifié de raciste et de bigot. A l'époque, il n'y avait pas de mot pour nommer les 'sectes', et tout était mélangé pour le public. C'est justement pour cela que j'avais manifesté, après avoir lu Krishnamurti, Paul Reps, Alan Watts, la Bhagavad Gita, le Coran, la Bible, etc. C'est seulement parce que j'ai été attaqué, et presque tué, que l'opinion publique (y compris mon père) se sont mis de mon côté. S'ils m'avaient abandonné, j'aurais considéré mon action comme un échec, un coup de pub idiot, et rien de plus, comme tout le monde. Deux ans plus tard, j'ai reçu une lettre de Fakiranand, dont une copie a été envoyée à la police de Detroit. Il disait qu'il avait reçu l'ordre de me tuer par le président de l'organisation (pas de Maharaj Ji), et il dénonçait le Gourou et toute son organisation, affirmant qu'ils avaient menacé de l'expulser pour le forcer à agir. Je ne pense pas qu'il soit possible de vraiment connaître la vérité. Il y a eu une grande scission dans son organisation à cette époque, le gourou s'est marié avec sa secrétaire (pour éviter d'être expulsé), et sa famille s'est retournée contre lui en Inde, en le dénonçant. De Denver, le gourou a 'dé-sanctifié' sa famille - sa mère et ses frères en Inde. A cause de cette rupture évidente, il est difficile de croire à aucune des deux versions 'officielles'. Ca n'est pas important - ce sont tous des brasseurs d'affaires et des maquereaux qui vous vampirisent et vous extirpent votre argent. Comprenez bien ça, tous les hésitants - le paradis n'est pas à vendre ! Il n'est même pas à louer. La réincarnation, concept auquel le Bouddha s'est opposé, a toujours été utilisée (comme les chrétiens l'ont fait avec le paradis et l'enfer) par la caste des brahmanes pour justifier leurs positions de pouvoir mal acquises, et les prêtres l'utilisent comme bâton pour frapper leurs disciples afin de les soumettre par la crainte. Il m'avait été dit, par les premies de cette époque, qu'on disait que je serai un être uni-cellullaire dans ma prochaine vie. Ma réponse ? 'C'est mieux que d'être dans l'enfer d'un radio-isotope'. J'aimerais bien avoir un exemplaire de cette vidéo dont vous avez parlé (la vidéo 'Lord of the Universe' - qui montre M lors d'une interview avec des journalistes qui l'interrogent sur l'attentat contre Pat Halley, ndt), je ne l'ai jamais vue, je ne savais pas qu'elle existait. Je serai très heureux d'envoyer la somme nécessaire à la personne qui s'en occupera. Mon fils aura du plaisir à la voir, tout comme mes amis de mon équipe de hockey. Un artiste de mes amis m'a dit une fois que l'entartage fut une invention, la première représentation d'une performance artistique. Depuis, George Bush, alors qu'il était chef de la CIA, a été entarté, tout comme le premier ministre du Canada, et, il y a deux semaines, les représentants US à la conférence mondiale sur le réchauffement planétaire. Avoir inventé, ou du moins transformé, une nouvelle forme d'expression politique, c'est, pour moi, plus important que d'avoir embarrassé Guru Maharaj Ji. On a parlé de moi dans les journaux politiques de l'époque, et le Gourou n'était pour moi qu'une opportunité, pas une cause particulière. Ca aurait pu tomber sur beaucoup d'autres personnes, et c'est tombé sur lui. Peut-être que le sort a planté une graine dans mon inconscient - peut-être le karma du Gourou s'y est pris, peut-être qu'un autre Dieu miséricordieux pour les premies m'a utilisé ... je ne sais, et ça ne m'empêche pas de dormir. Restez libres, en vous souvenant de ce qu'Alan Ginsberg a écrit: 'pleurez même pour les fissures des pavés sur lesquels vous marchez pour aller prier, car, oui, ils sont saints'. Patrick Halley
Troisième Lettre de Patrick Halley: Conclusion de la Trilogie [transcription] William - Merci de m'avoir fait parvenir les documents. Pour commencer, tu peux transmettre à Suchabanana que je n'ai pas la liste de tous les détails qu'il (ils) veu(len)t à propos de cette attaque par Fakiranand (son vrai nom est Jupteswar Misra). En ce qui me concerne, cette affaire est close. Fakiranand est retourné en Inde, et il m'a envoyé une lettre par la poste (vers 1978) et un double à la police de Detroit. J'ai jeté cette lettre il y a longtemps, doutant de sa véracité. Il est tout de même intéressant de noter que ce dingo demande aux Premies de se prosterner devant les photos du Maître, qu'il se prosterne lui-même en public, avant de m'attaquer, et que ce même Fakiranand et son complice dénoncent ensuite Maharaji comme un imposteur et un bandit. Sa lettre d'Inde dit la même chose; il y affirmait qu'il avait été forcé de m'attaquer par les grands chefs de la DLM, menacé d'être expulsé et autres pressions non précisées. Je ne vois pas pourquoi qui que ce soit pourrait accorder le moindre crédit à ses dires, comme moi qui ai eu la folie de le faire quand il m'a tendu ce piège en 1973. Il n'est pas besoin d'essayer de venger cet acte, judiciairement ou autrement. Le fait est que j'ai eu l'opinion publique avec moi après avoir entarté le gros tocard. Le Free Press de Detroit m'a attaqué dans son éditorial du lendemain, me traitant même de raciste et de bigot, affirmant que Detroit, avec son taux de crime aussi élevé, avait besoin de paix, même s'il fallait donner les 'Clefs de la Ville' à une personne représentant une religion quelque peu curieuse. Il y avait même des personnes que je connaissais depuis des années qui se sont élevées contre ce que j'avais fait, et mon propre père m'a accusé de me faire de la publicité à bon marché en m'attaquant à une cible facile - me traitant de couard, à première vue. L'acte de Fakiranand a justifié mon point de vue, et a retourné l'opinion de mon côté. Il faut se rappeler que cet acte a eu lieu 3 ou 4 bonnes années avant que le mot "secte" n'entre dans le vocabulaire courant, et les gens n'étaient pas très clairs sur le sujet; il se trouve que j'étais un étudiant en religions comparées. D'une sorte de 'terroriste', je suis devenu un défenseur pour le public. Cette année justement, les éditeurs du Free Press ont publié un livre - l'Almanach de Detroit - en l'honneur du tricentenaire de la naissance de la ville. J'y figure, dans une section appelée "X-Files". J'entrerai dans l'histoire, tout comme les anciens champions de hockey, les maires, les généraux, les inventeurs, des gangsters et des chefs Indiens. Bien sûr, mes propos ont été déformés dans l'histoire originelle racontée par le Free Press de Detroit, et ce texte entrera avec moi dans l'histoire; mais que peut-on attendre d'un journal qui m'a attaqué pour avoir protesté contre la remise des Clefs de la Ville à un adolescent de 16 ans vêtu d'un costume de crêpe de coton affirmant qu'il est la réincarnation de Jésus, Bouddha, etc. Ce que je veux dire, c'est que Fakiranand et les andouilles qui l'ont envoyé ont fait autant de mal à la DLM qu'à moi-même en me frappant, et, lorsque je suis sorti de l'hôpital, j'ai été encore plus interviewé par les stations de radio de tout le continent que je n'aurais pu l'espérer; j'ai pu ainsi informer les gens de ce qu'étaient la DLM et les autres groupes de cette sorte. J'ai évité à quelques personnes de gaspiller leur temps et leur argent, et quelques angoisses. Si quelqu'un veut prendre sa revanche sur la DLM, il n'est pas nécessaire de m'utiliser comme icône ou comme prétexte; provoquez une avalanche de tartes, allez voir les râleurs et protestataires locaux, donnez de l'argent aux gosses des rues pour taguer les bureaux de la DLM avec des "ESCLAVES DE SECTE" et autres insultes. Croyez moi, si j'avais senti la nécessité d'une revanche pour mon compte, je me serais vengé moi-même il y a longtemps. Je vais bien, je joue au hockey sur glace 50 semaines par an - et comme on dit au hockey - il faut être capable d'encaisser un coup ou d'en donner un, personne n'est visé en particulier. Je dis donc à Suchabanana de s'en prendre à eux pour ce qu'ils lui ont fait, s'il en a envie, je n'ai plus de recours légaux, aucun bagage émotionnel, je considère cette période de ma vie surtout avec humour. William, si tu pouvais répondre à Francesca, j'apprécierais beaucoup. Si elle est la personne dont je me souviens, c'était une bonne amie. Elle connaît aussi de vieux amis dont j'ai perdu la trace. La première fois que j'ai été sur la côte ouest, c'était en 1970, dans une Pontiac 56, avec Mike Zeiger ... Francesca connaît son frère (comme moi), et j'aimerais avoir des nouvelles. J'espère que vous allez bien, toi William, et tous les autres ex-premies. J'ai pensé à une chose; il serait intéressant, pour le long terme, que vous voyez s'il serait possible d'établir un lien avec ceux qui ont abandonné d'autres sectes, et avec les personnes qui ont été exploitées par les groupes religieux bizarres - même les chrétiens d'extrême droite. Dans le numéro de décembre (2000) de Penthouse, il y a une photo de Paula Jones nue, la femme qui a poursuivi le Président Clinton pour harcèlement sexuel. L'histoire racontée dans cet article est impressionnante: ça montre comment elle a été manipulée par des télévangélistes et autres dingos pour traquer Clinton. Si vous y pensez, c'est la même cour qui a annulé les votes de Floride, et qui a décidé, pour la première fois de l'histoire, qu'un Président en exercice pouvait être poursuivi en justice, et que des détails intimes de sa vie sexuelle pouvaient lui être extorqués en public. (Et ils pensaient que '1984' était un roman horrible.) Ce que je veux dire, c'est que vous, les ex-premies, après avoir atteint un certain équilibre, vous pourriez décider d'étendre votre mouvement, chers frères et sœurs, parce que j'ai vraiment entendu Swami Satchidananda dire, lors d'une conférence à Detroit, (j'ai étudié divers types de méditation): "LA POLITIQUE ET LA RELIGION SONT INSEPARABLES". Ce dingo de Maharaj Ji, le Rat Pourfendeur de Religion, n'est qu'un élément des problèmes spirituels de cette planète. Je pourrais dire, d'une manière un peu poétique, que j'ai sans doute été une des sorcières qu'ils ont essayé de brûler, mais j'ai pu sortir des flammes, juste à temps. Mais il nous reste des milliards d'années pour en finir avec cette histoire. Avec tout mon amour et tous mes vœux P.T.H.
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