L'Humanité du 9 Mai 2001

Société - Droits de l'homme
Des responsables d'une secte à la tête d'une entreprise de formation.


- Elan Vital -

Une Secte où le Bonheur
se Paie Cher.


Un gourou roulant sur l'or, des adeptes qui règlent l'addition, des sociétés "amies"... Et un endoctrinement qui rime avec aliénation.

L'article:
Une Secte plus pernicieuse...
Réunion Tuperware...
Il faut rêver, mais aussi ...
Un texte de régulation éthique ...
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L'Humanité du 16 mai 01

Cet article est reproduit ici avec l'autorisation de l'Humanité.


Elan Vital. Une secte plus pernicieuse qu'il n'y paraît.
Le gourou Maharaji, ses avions, sa résidence à Malibu, et Elan Vital, sa secte qui se fait discrète pour mieux endoctriner. Histoire moderne d'une aliénation. Enquête.


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Bouygues, British Airways, Canon, Continent, Du Pont de Nemours, Kodak, EDF-GDF, Esso, France Loisirs, France Télécom, Gestetner, Hewlett Packard, IBM, Motorola, Pechiney, Philips, Rhône-Poulenc, Rorer, SANOFI, Shell, Siemens, Valeo, Winterthur Assurances, Xerox, Yves Saint-Laurent. La liste est si longue que bien d'autres devraient chercher à savoir s'ils n'ont pas mis, un jour, le pied de leurs salariés dans la méthode de motivation proposée par Management & Performance, qui présente ces clients sur son site Internet. Ce qui n'aurait, d'ailleurs, rien pour étonner, puisque "grâce à la méthode, il devient possible d'évaluer clairement ses atouts et ses faiblesses, d'élaborer des stratégies de réussite, de percevoir autrui avec acuité, d'adopter des attitudes qui répondent aux exigences de l'environnement en adaptant son adaptabilité et sa flexibilité". Dixit toujours le site Internet. Une promotion classique d'une entreprise de formation classique, répondant, visiblement, aux souhaits d'entreprises non moins libéralo-classiques.

Rien à voir, bien sûr, avec une secte. Sauf, peut-être, cette propension à se valoriser par l'intermédiaire de clients réels, potentiels ou simplement rencontrés voire contactés. Mais deux, au moins, des quatre propriétaires de Management & Performance, affirme Combat (1) dans son numéro spécial de mai consacré à l'aliénation sectaire, sont d'anciens administrateurs du mouvement Élan vital. "Claude A. est encore chargé de la propagande en France, et Marc L., président de la secte jusqu'en avril 1998, est devenu l'un des bras droits du gourou Maharaji." Maharaji ? Le "dieu" d'un groupement, signalé en 1995 dans le travail de la mission parlementaire qui s'est chargée d'inventorier les mouvements sectaires. En l'occurrence, la Mission de la lumière divine, devenue Élan vital. D'une transformation à l'autre, le Maître parfait est passé professeur de méditation, troquant "les habits festifs de l'Inde croyante" crédibles en 1970 pour le costard de "n'importe quel cadre de banque", seul respectable dans notre monde mondialisé.

Côté face, une charte affiche le respect de la personne humaine et les principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Côté pile, c'est particulièrement fumeux, voire fumiste de haut vol. Le Figaro qualifiait, en 1978, Maharaji d'"amateur de voitures de sport et d'avions à réaction". Les choses ne semblent pas s'être améliorées puisque ses tout nouveaux anciens adeptes parlent de son impossibilité à se déplacer sur les vols réguliers, pour raison de sécurité. Résultat: un Gulfstream V, 4o millions de dollars, remplaçant l'année dernière son prédécesseur sans doute arrivé en bout de course, un Gulfstream IV. Et tout à l'avenant: yacht, hélico, quelques résidences, bien sûr, comme celle de Malibu (Californie) avec héliport, ou centres de conférence, comme celui sur 526 hectares en Australie.

Financement ? La quête du bonheur. Et quelques trafics pas tous vraiment anodins, si l'on en croit les anciens adeptes que l'on retrouve sur le site www. ex-premie. org.
Quand
Combat élargit son champ éditorial et se met à enquêter sur les formes d'aliénation sectaire, il entend, d'après sa rédaction, lancer un débat public sur ce sujet. Il a rencontré sur sa route, par hasard, Élan vital. Le résultat en est ce numéro de mai, dont nous vous offrons une présentation inédite. Parce que personne ne connaît vraiment Élan Vital. Parceque des milliers de gens sont en recherche de repères, religieux ou pas, et sont donc des victimes potentielles. Parce que personne ne peut rester indifférent à la question.

Le Sénat vient de confirmer une proposition de loi pour améliorer la prévention et la répression contre les mouvements sectaires. La dissolution devient possible si un groupe, ou un mouvement, a fait l'objet de condamnations. La manipulation mentale devient délit d'abus de faiblesse (voir encadré).

Mais il reste à réfléchir aux attentes de ces milliers de victimes virtuelles et aux réponses, peut-être concrètes celles-là, à leur apporter. La quête du bonheur n'interroge pas que les Églises établies, dans un monde où MacDo et Coca-Cola (intéressés, comme Reagan, par la Scientologie) sont devenus pourvoyeurs de bonheur, et où le père de l'actuel président américain recherchait le sien chez Moon. D'autant que les pressions américaines sur les parlementaires et le gouvernement français, au nom d'une liberté de "religion", qui ne reconnaît pas notre loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État, ne cesse d'interférer sur nos affaires intérieures et les prises de position européennes.

Enfin, notons que Marc L., ancien président de Elan Vital-France, est le frère de Jean-David L., ancien conseiller de Jacques Chirac, aujourd'hui ambassadeur de France aux Nations unies. Il se félicitait, le 3 mai, de l'exclusion des USA de la commission des droits de l'homme de l'ONU pour "arrogance " et intervenait, le même jour, à la commission d'enquête sur les pillages du Congo, pilotée par la France. Cet éminent diplomate peut-il ignorer les activités de son frère ?

E.R.

(1) Combat face au sida - Santé Drogues Société



On y entre comme dans une réunion Tuperware.
Interview. Gilles Alfonsi est le rédacteur en chef de
Combat. Une revue que l'on ne s'attend pas à rencontrer sur le terrain des sectes.

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Pourquoi votre revue se lance-t-elle dans ce genre d'enquête ?

Gilles Alfonsi. Nous avons élargi le champ de notre réflexion et elle a, désormais, vocation à traiter toutes les aliénations et les phénomènes de société. Cette préoccupation a rencontré le phénomène sectaire.

Vous parlez donc d'aliénation sectaire. C'est-à-dire ?

Gilles Alfonsi. C'est une des formes du contrôle social et de l'aliénation mentale. Il existe de nombreux dispositifs de contrôle social, licites ou illicites. Ils consistent à s'en remettre à une personne, une idéologie, une croyance. Cela peut aller de "I'aliénation médiatique" à l'aliénation sectaire. Ici, nous faisons un zoom sur cette forme particulière. Nous voulons analyser tout ce qui fait qu'un individu n'est pas libre de penser ce qu'il veut, ni vivre sa vie comme il l'entend. C'est là qu'Élan vital réussit à créer la nasse dans laquelle l'adepte va se prendre. Il fait partie de ces sectes qui s'appuient sur la référence à la liberté, la défense des droits de l'homme. Et il en dévoie, en détourne le sens.

Comment avez- vous été amenés à cette enquête ?

Gilles Alfonsi. Il y a un peu plus d'un an, nous avons rencontré, par hasard, un ancien adepte. Nous avons commencé à regarder ce que d'autres en disaient et avons trouvé un site d'anciens disciples déterminés à en sortir. Nous les avons associés à notre travail de bout en bout. D'où l'originalité de ce que nous publions. Les victimes elles-mêmes, dont J.-M. Kahn, ancien administrateur et animateur de la fronde, ont mené une bonne partie des recherches. Nous avons travaillé avec des gens suffisamment distants du groupe pour que nos révélations ne soient pas éventées. Impossible de faire intervenir ceux qui étaient encore à l'intérieur. Élan vital est vraiment un mouvement qui cultive le secret de façon originale: pas de porte-parole public, pas de prosélytisme. L'implantation, la diffusion de la pensée, c'est l'ami, le copain, le proche qui s'en charge, comme pour une réunion Tuperware, conviviale. Bien que signalée dans le rapport parlementaire de 1995, elle est pratiquement inconnue du grand public et presque autant des pouvoirs publics, y compris -dit-on- des renseignements généraux. Les derniers articles de presse datent de 1978. Ce qui fait que ce mouvement est largement sous-estimé. Evalué à quelques centaines d'adeptes, il englobe, en fait, plusieurs milliers de gens de milieu, plutôt favorisés. Son bassin de recrutement a évolué au cours du temps, aucune catégorie socioprofessionnelle ne lui échappe. Ce sont des gens en quête spirituelle intime, qui rencontrent une organisation prétendant leur apporter des réponses. Réponses qui vont induire des comportements particuliers et conduire à se retrouver dans des réseaux avec des conditions de convivialité, de sociabilité de l'ordre du contrôle social. Maharaji est un très bon acteur. Mais nous avons été prudents. Nous avons deux cabinets réputés sur le dos pour défendre, l'un une petite association de méditation, l'autre Management et développement.

Est-ce que cela ne concerne que des gens déjà attirés par une religion ?

Gilles Alfonsi. Cela montre à l'évidence que, pour certains, il n'existe pas d'offre attractive ailleurs. Que les gens ne puissent vivre leur volonté d'être bien, à l'aise dans le rapport avec eux-mêmes et avec les autres, contribue à ce que les sectes soient un recours. Elan vital attire des personnes aux pratiques inavouables et aux mœurs douteuses. On dépasse la quête spirituelle. Quand "le gourou me dit de vivre ma vie selon mes désirs et quand, quels que soient mes désirs, même réprimés par la loi, je les vis", il n'y a plus de limites, plus de frontières, plus de lois. C'est là que le témoignage prend une autre dimension.

Entretien réalisé par
Emilie Rive


Combat: 2, rue Edouard Vaillant,
93200 Saint-Denis.
Tél.: 01.42.43.77.21
E-mail:
combat@vih.org.
Web:
http://www.vih.org/combat
et
http://combat.ctw.net


"Il faut rêver, mais aussi éviter d'être crédule".
D'anciens adeptes analysent leurs trajectoires au sein d'Elan Vital.


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Nous reproduisons (une partie de - ndlr.) trois des témoignages inédits publiés dans le numéro spécial de mai de la revue Combat consacré à la secte Elan vital. Un autre témoignage important est à découvrir dans les colonnes de la publication, celui d'un ancien administrateur de la Mission de la lumière divine, devenue ensuite Élan vital.

La DDASS s'en moque
François Denis: "J'avais quinze ans en 1980. J'étais dans une situation très précaire, sans famille, placé dans un foyer de la DDASS. J'ai été approché par un disciple dans un bar. Je devais me rendre à Bordeaux et il m'a proposé de m'accompagner. Au cours du voyage, il m'a incité à aller à un satsang, sorte de cérémonie où les adeptes parlent de leur expérience. J'étais curieux, je m'intéressais aux questions religieuses. J'ai aussitôt été accroc. J'ai trouvé un cadre agréable, paisible, des gens gentils. Pendant plusieurs années, j'ai passé la majeure partie de mon temps dans les communautés d'adeptes. Placé en chambre en ville, j'étais libre de mes mouvements. Ni la DDASS ni mon éducateur ne semblent jamais s'être inquiétés, sauf à une période où des soupçons de pédophilie avaient ému le milieu de l'enfance en danger. J'ai parlé de la secte et de la Connaissance à mon éducateur. Je lui ai même fait rencontrer des disciples. Il me désapprouvait car, lui, était d'une autre secte, d'inspiration bouddhiste: la Soka Gakkaï
(1). En fait, je crois que, tant qu'il n'y a pas d'histoire, tant qu'on ne se retrouve pas régulièrement au commissariat, la DDASS s'en moque. Je n'ai jamais approché Maharaji et pourtant j'ai tout donné, en particulier mon argent, car il était, pour moi, le Seigneur. On se sent très privilégié, différent des autres, supérieur. En 1991, je décide de partir six mois en Inde et au Népal. C'est à cette période que j'ai appris I'existence de trafics, comme ceux de femmes venues du Népal. On m'a aussi parlé de terrains achetés un peu partout en Asie. Il n'y a pas d'amour de Maharaji pour les disciples, mais beaucoup de mépris, une dictature et, en définitive, un système totalitaire, le berger et ses moutons."

La méditation est le leurre
Franck Algier: "Pour comprendre ce qui m'a amené à la fameuse (fumeuse) Connaissance de M. (Maharaji), il faut remontrer à 1970. J'avais alors dix-sept ans. Mes recherches personnelles me confortaient dans l'idée de l'existence de Dieu, motivée par des expériences d'ordre mystique, par la pratique de la méditation d'une manière naturelle et autodidacte, et somme toute, par l'envie de rencontrer un nouveau Christ. Le discours était attractif et collait à l'idée que je me faisais de la perfection, malgré les interrogations que j'avais sur les intentions réelles du gourou. Ma première interrogation repose sur l'affirmation de M., qui s'argumentait comme suit : I'apprentissage de la perfection ne peut être dispensé que par un maître parfait; la Connaissance est parfaite, I'expérience est là pour le prouver; I'expérience de la perfection est de nature divine, et je suis constamment dans cette expérience... Il ne restait plus qu'à tirer la conclusion suivante: M. et Dieu, c'est la même chose. Comment ai-je pu croire au divin fait homme !!! ? Comment ai-je pu, à travers ce personnage, certes très charismatique, voir une sorte de descendance du Christ, de Bouddha et de Mahomet réunis ? Je me croyais pourtant nihiliste jusqu'au bout des ongles; l'expérience concrète et satisfaisante de la méditation a eu raison de ma raison: il y a quelques mois encore, j'embrassais les pieds divins de mon maître !!! J'ai compris que la méditation est le leurre, le gadget, l'appât, et le "service" la véritable motivation du gourou: votre contribution financière à son enrichissement personnel."


Il fallait un million de dollars
Estelle Rivière: "On a commencé à nous demander des sous pour visionner les cassettes. Le trésorier est venu nous expliquer que Maharaji avait besoin d'un nouvel avion car les compagnies habituelles n'étaient pas sûres. Il fallait, disait-il, un million de dollars. Ces sollicitations financières m'ont poussée à être plus critique. J'ai beaucoup réfléchi à la manipulation mentale et sur le risque qu'un sentiment religieux soit exploité. Je me suis aussi dit que cela aurait pu être plus grave et peut-être même dangereux. Je crois simplement qu'il faut faire attention à l'idéalisme, à l'idée que la vie pourrait être merveilleuse. Il faut rêver mais il faut aussi se méfier, éviter d'être crédule."


(1) La Soda Gakkai est une secte de 10 millions d'adeptes s'abritant derrière les objets rituels et les lieux sacrés d'une école bouddhiste. Au Japon, elle est un groupe de pression qui ambitionne le pouvoir.
"Concernant les enfants, le conditionnement effectué dès les premières années peut entraîner des conséquences dramatiques, en façonnant leur personnalité dans un contexte exclusif où toutes les références extérieures sont supprimées ou dévalorisées a priori." (source:
http://www.multimania.com/tussier/home.htm).


"Un texte de régulation éthique" au sénat.

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Ainsi a été qualifiée, par la ministre de la Justice, Marylise Lebranchu, la semaine dernière, la proposition de loi visant "à renforcer la prévention et la répression à l'encontre des mouvements sectaires qui portent atteintes aux droits de l'homme et des libertés fondamentales". Adoptée à l'unanimité des groupes du Sénat, elle sera examinée une dernière fois par l'Assemblée nationale durant la deuxième quinzaine de mai.

La loi apporte deux mesures nouvelles. D'une part, les juges pourront dissoudre les groupements sectaires qui ont fait l'objet de condamnations pénales. Ils pourront également étendre cette disposition à l'ensemble des établissements, installés sur le territoire ou dans les départements d'outre-mer, du mouvement auquel appartient le groupe mis en cause.

D'autre part, le délit de manipulation mentale, introduit dans le texte voté par les députés lors de leur première lecture, a été reconsidéré à la demande de la Commission nationale consultative des droits de l'homme. Sera désormais puni "l'abus frauduleux de l'état de faiblesse ou d'ignorance" perpétré à l'encontre des personnes. Le pouvoir, donné aux maires et, à Paris, au préfet de police, d'interdire l'implantation des mouvements sectaires condamnés dans un périmètre déterminé autour des établissements accueillant des personnes sensibles (écoles, hôpitaux) a fait l'objet d'un débat animé. Les groupes communistes et socialistes souhaitaient qu'il soit confié aux préfets, le gouvernement demandait son retrait pour des raisons de complexité d'application. Le Sénat s'est finalement rallié à l'avis gouvernemental. Il a confirmé en revanche, I'interdiction de diffusion de propagande des sectes condamnées.

"Si j'avais un doute sur le sens de mon vote, a expliqué le sénateur RI Christian Bonnet, les pressions dont nous avons été l'objet, par des méthodes efficaces sur les personnes fragiles - comme les courriers, les appels téléphoniques ou la saturation des sites Internet - m'auraient convaincu de voter cette proposition de loi." Nicolas About, à l'origine de l'initiative législative, remarquait: "Je vote en pensant à ceux qui sont morts. Ils sont morts parce qu'ils étaient faibles et qu'on les a mis en état de sujétion. Je pense à ce jeune, mort récemment parce qu'on lui avait interdit de se soigner (1). Je pense à ces enfants malades et pas soignés, pas éduqués, qu'on sort du système social, qu'on ne met pas à l'école." De son côté, la sénatrice communiste Nicole Borvo précisait aussi: "Les réponses se situent certainement en amont, par la lutte contre les causes de l'entrée en secte, la crise des repères, le malaise de notre société. De nombreuses études ont souligné à quel point le développement du phénomène sectaire renvoyait la société à ses propres contradictions."

E. R.

(1) Nicolas About faisait allusion au décès, le 23 avril, d'un jeune homme de vingt et un ans atteint de leucémie aiguë myéloïde. Sa mère est témoin de Jéhovah. Il avait refusé toute transfusion sanguine, indispensable, pourtant, au traitement de la maladie. Le procureur de Boulogne-sur-Mer s'était déclaré dans l'impossibilité d'engager des poursuites par manque d'un texte adéquat.


Winterthur et Management & Performance répondent dans:

Elan Vital - Ca Réagit : article de L'Humanité du 16 mai 2001


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